lundi, décembre 21, 2009

BLANCHE-NEIGE, UNE ROMANCE ETERNELLE AU PARC DISNEYLAND: Entretien avec le Metteur en Scène Katy Harris

Pouvez-vous nous présenter Blanche-Neige, une romance éternelle?
Blanche-Neige, une romance éternelle est ce que nous appelons un "petit spectacle" (Happening) qui se déroule sur la scène du Château, là où nous avons joué Winnie l'Ourson et ses amis il y a quelques années, ainsi que Le Livre Magique de Mickey à l'ouverture du parc. L'idée est de mettre à l'honneur notre princesse à l'occasion de la sortie de l'Edition Collector de Blanche-Neige et les Sept Nains en Blu-ray. Dans la mesure où notre spectacle dure environ 8 minutes, il ne s'agit pas de raconter toute l'histoire du film. J'ai plutôt sélectionné les plus grands moments, les plus grands thèmes du film et les ai mis en scène dans un esprit de célébration. C'est ainsi que l'on retrouve les grandes musiques du film dans des tableaux comme Heigh-Ho, Un Jour mon Prince Viendra ou Siffler en Travaillant. C'est vraiment un spectacle en musique, en danse et en chant.

D'où provient la musique que vous utilisez?
En fait, nous avons réalisé une nouvelle bande-son en utilisant les arrangements qui ont été produits depuis des années pour le parc.

Comment avez-vous abordé la chorégraphie des Sept Nains?
Je me suis inspirée directement du film et notamment de la séquence de la Tyrolienne des Nains que nous reproduisons sur scène en utilisant des instruments identiques à ceux du film, basse, cithare, flûte et accordéon. J'ai aussi joué sur les pioches et les brouettes. Cette "valse des brouettes" est une grande nouveauté pour moi car je n'avais jamais travaillé avec cet accessoire auparavant et ce fut très intéressant de la mettre en place avec les Capitaines qui vont gérer le spectacle. Tout cela en fait une chorégraphie très variée et très amusante, précisément du fait que les Nains jouent beaucoup avec les accessoires. De son côté, Simplet danse aussi avec Blanche-Neige dont il est secrètement amoureux… Puis tout se finit sur une grande valse –car c'est surtout une histoire d'amour- entre Blanche-Neige et son Prince Charmant, à laquelle les Nains participent à leur façon!

Le modèle de référence pour Blanche-Neige à l'époque de sa création était Marge Champion, elle-même danseuse, qui a transmis à la princesse toute sa grâce. En tant que metteur en scène, chorégraphe et aussi danseuse vous-même, comment avez-vous abordé cette gestique?
Pour moi, Blanche-Neige et les Sept Nains est un des films les plus faciles à mettre en scène car, en tant que danseuse, les mouvements de Blanche-Neige sont très identifiables. On reconnaît les pas, le style et la gestuelle propres à la danse classique. A partir de là, je visionne le film dont je me passe les séquences-clefs en boucle pour déchiffrer ce langage corporel que j'intègre ensuite dans ma chorégraphie et ma mise en scène.


C'est un plaisir de revoir la Scène du Château fonctionner de nouveau!
De par la nature-même de ce spectacle, nous n'avons pas besoin de faire des changements de costumes ou des changements de décors. Par conséquent, cette scène convenait parfaitement. Et puis surtout, j'aime beaucoup son ouverture. Nous avons beaucoup d'espace, l'accès en est facile. C'est une belle scène pour travailler!


Le spectacle se termine par une rencontre avec les personnages.
Il s'enchaîne en effet avec un "meet'n greet" afin que nos visiteurs puissent rencontrer Blanche-Neige, le Prince et les Sept Nains. Ce sera une occasion unique d'approcher toute la famille de Blanche-Neige au grand complet!


Photos signées Scrooge! Avec tous nos remerciements!

lundi, décembre 14, 2009

LA-HAUT EN DVD ET BD: Entretien avec l'artiste storyboard Enrico Casarosa

Comment s'est passée l'écriture de Là Haut?
Quand j'ai rejoint l'équipe, ils avaient déjà commencé le premier et le deuxième acte. Je suis donc davantage présent dans le deuxième et surtout le troisième acte. Comme d'habitude, il y a eu beaucoup de ré-écriture. Ce qui a été le plus intéressant sur cette production, c'est que nous avons vraiment travaillé en équipe. Par exemple, très tôt nous avons écrit le troisième acte, son action et son finale, en brainstorming. Le résultat est que cette partie a très peu changé et est restée à peu près la même dans la version finale. Ce fut l'approche de l'histoire la plus large et la plus vaste qu'il m'ait été donné d'avoir. Nous avons tous travaillé sur un grande nombre de séquences différentes en échangeant nos réflexions. Ce fut un tel travail d'équipe qu'il en est difficile de trouver une séquence qui soit mienne. Mais ce n'est finalement pas important dans la mesure où on retrouve des idées à moi plutôt disséminées tout au long du film. Plus spécifiquement, j'ai eu le plaisir de storyboarder le générique de fin avec mon collègue Bill Presing. Un excellent moment!


Cela semble vous avoir particulièrement plu!
Je pense que cela tient principalement à cette collaboration étroite avec Pete Docter et Bob Peterson, dans la mesure où ils ont une sensibilité très proche de la mienne. On se comprend très vite et très facilement. Et puis, ce n'est vraiment pas un film comme les autres! Un film comme ça, cela n'arrive pas souvent dans le métier! Je me sens donc très chanceux d'y avoir participé!

Le premier choc du film vient de cette séquence sans parole racontant la vie commune de Carl et Ellie, puis la disparition d'Ellie.
Le mérite en revient à Ronnie Del Carmen qui a storyboardé la majeure partie de cette séquence. Elle a été façonnée avec beaucoup de soin tout au long de la production. Pour la première projection test, nous avons pu remarquer combien le public réagissait de façon très émotionnelle, et nous nous sommes alors rendus compte que nous avions touché à quelque chose d'essentiel.

Le cœur du film repose sur la relation entre Carl et Russel. Comment l'avez-vous abordée?
Nous savions qu'il faudrait l'aborder avec énormément de soin. Il était très important de faire en sorte que ces deux personnages aillent bien ensemble et que ce petit garçon remue un peu le vieil homme. C'est ce qu'il peut arriver de pire à un vieux grincheux! Il fallait donc garder en permanence un lien entre les deux. Un certain vide dans leur vie respective que l'autre va pouvoir combler. Cet arc a fait l'objet de toute notre attention.

Là-Haut racontre l'histoire d'un vieil homme et d'un jeune garçon, et vous, à Pixar, vous avez majoritairement entre 30 et 40 ans –donc juste entre les deux. Comment êtes-vous parvenus à tisser un lien entre ces deux héros?
Au départ, Pete Docter et Bob Peterson ont essayé de les lier à leur propre vie. Pete s'est vraiment inspiré de son propre grand-père, par exemple. Et puis, ils ont beaucoup étudié en allant visiter des maisons de retraites. Ils leur ont proposé de jouer de la musique. Tous deux sont d'excellents musiciens, notamment Pete, qui joue de la contrebasse. Eux se sont bien amusés et les personnes âgées aussi! Et pendant ce temps, ils les observaient et les étudiaient avec attention, en regardant leurs postures et leurs attitudes. Ils s'imprégnaient de ce qu'était leur vie, leur façon de bouger et de réagir. Malheureusement, ils ont fait cela avant que j'arrive sur le projet. Au final, je pense que ce qu'il y a de très tendre dans cette histoire et ce qui nous a décidé à en faire partie, c'est qu'il nous a fait réfléchir à notre propre vie. J'ai personnellement beaucoup pensé à mon grand-père, et j'ai essayé de rassembler mes souvenirs. Ma grand-mère est décédée pas mal d'années avant mon grand-père et cela a toujours été l'objet d'un ressentiment. Il en a toujours voulu à Dieu de l'avoir obligé à survivre aussi longtemps à elle. On passe toute sa vie avec celle qu'on aime et soudain, quand l'un des deux disparaît, on espère qu'une chose, c'est partir avec elle ou lui. Je suis certain qu'il aurait aimé la rejoindre au plus vite. Cela m'a renvoyé à ma propre épouse et au moment où la vie nous séparera. Ce sont de tristes pensées, mais au final, elles doivent nous donner la force de profiter de la vie, du moment présent.

En ce qui concerne le jeune garçon, ce fut plus difficile de créer un lien personnel avec lui. C'est un personnage davantage inspiré du cartoon, mais il a aussi des problèmes. Sa famille est éclatée, ce qui fait qu'il lui manque également quelque chose. La rencontre de Carl et Russel prend alors tout son sens dans la mesure où tous les deux ont des pièces manquantes dans le puzzle de leur vie. Nous avons donc essayé de faire en sorte qu'ils aient vraiment besoin l'un de l'autre. C'est ce qui fait toute la valeur d'une histoire comme celle-ci. Elle vous permet de réfléchir à des choses aussi importantes que la mort, et vous fait réaliser que vous êtes toujours sur terre, et que vous avez encore quelque chose à faire de votre vie, des rencontres à faire et vivre tout cela à plein!

Un autre élément de l'histoire que j'adore, c'est que, d'une certaine façon, on peut dire que Carl s'en va en Amérique du Sud pour y mourir ; c'est en quelque sorte son dernier voyage. J'ai toujours vu pour ma part les choses comme cela. Et ce petit garçon est là pour lui redonner le goût de vivre. Carl essaie de réaliser le dernier vœu de sa femme, mais il essaie dans le même temps de la rejoindre dans ce voyage insensé. Bien sûr, cela apparaît en filigrane, mais j'ai toujours aimé cette vision des choses. C'est cet enfant qui lui permet de réaliser que peut être Ellie ne veut pas que Carl la rejoigne tout de suite, et qu'il doit encore accomplir des tas de choses. C'est vraiment une histoire profonde, subtile, avec une dimension émotionnelle essentielle. Mais, j'y pense: on parle vraiment d'un film, là?

Comment avez-vous intégré ces personnages dans cet environnement très spécial que sont les tepuis d'Amérique du Sud?
Depuis le début, nous avons pensé qu'il fallait aborder les tepuis et tout cet environnement montagneux comme un personnage à part entière. Ce fut un de nos défis à relever. Comment le réaliser? C'était un défi dans le sens où cet endroit était si inconnu, si différent de ce qu'on peut imaginer. Pete, Ronnie et différents artistes de la production ont pu s'en rendre compte sur place. L'idée était de rendre crédible cet endroit incroyable. Il faut dire que certaines formes de rochers sont vraiment bizarres. Donc, le département artistique a mis tout son talent à faire en sorte de donner le sentiment que cet endroit existe bel et bien.


Il n'y a pas que l'environnement qui est spécial. Kevin l'est aussi!
C'est un personnage qui a beaucoup changé au cours de la production. Au départ, il devait avoir quelque chose d'un dinosaure dans la mesure où il devait être très spécial, et devait être le chaînon manquant entre les dinosaures et les animaux actuels. Nous avons donc joué avec cette idée et d'autres. Nous avons beaucoup cherché pour trouver qui était Kevin en réalité et nous sommes passés par des designs différents. Et puis, par rapport à Muntz, le méchant de l'histoire, il fallait faire comprendre que cet oiseau était suffisamment spécial pour que quelqu'un le chasse depuis des années. A un moment, il était même question pour Kevin d'avoir des oeufs et d'être liée à la Fontaine de Jouvence. Nous étions vraiment du côté du fantastique. C'est alors que nous nous sommes rendus compte que, pour intéressantes qu'étaient ces idées, cela tournait un peu grotesque et ne correspondait pas vraiment aux thèmes que nous voulions traiter dans notre histoire. C'est pourquoi je pense que l'idée d'un oiseau plus classique fonctionne beaucoup mieux au final. On a toujours cette idée que Kevin est le chaînon manquant et c'est la raison pour laquelle nous l'avons abordé comme un croisement entre les dinosaures et les oiseaux. C'est de là que viennent ces pattes immenses. Nous avons également eu des autruches qui sont venues quelques heures dans les pelouses de Pixar pour se faire "croquer" par nos dessinateurs, afin de servir de référence. Ce fut également intéressant de trouver le bon équilibre pour sa personnalité. Il fallait qu'on la perçoive comme un véritable oiseau et lui donner un comportement qui ne fasse pas trop humain.


Pouvez-vous nous dire maintenant quelques mots sur Cars 2, qui est actuellement en préparation?
Il y a plus de choses que je ne peux pas vous dire que de choses que je peux! Et je suis actuellement sur un autre projet en développement donc je peux encore moins vous parler! Ceci dit, Cars 2 est très prometteur! Il y a beaucoup de nouveaux personnages géniaux. Et puis, il y a quelque chose de très excitant dans le fait de représenter le monde entier dans le style de Cars. Tout ce que j'ai vu donne vraiment envie! Toutes les principales villes du monde vont être transformées selon cette philosophie "automobile". Ce sera un film d'action international dans la mesure où de nombreux pays vont pouvoir voir leur version "car-ifée". Ce sera très sympa!

jeudi, décembre 10, 2009

NOËL AUX WALT DISNEY STUDIOS: Entretien avec le Metteur en Scène Emmanuel Lenormand


Êtes-vous prêt pour tourner le grand film de votre Noël? En cette saison de Fêtes, le Metteur en scène Emmanuel Lenormand nous plonge dans la magie d'un Noël de cinéma avec la Christmas Lane des Walt Disney Studios: un marché de Noël unique qui met tous nos sens en appétit....

En quoi consiste le Marché de Noël du Parc Walt Disney Studios?
Pour moi, les marchés de Noël sont une sublime tradition de l'Est de la France et de l'Europe. J'ai vu notamment des marchés de Noël somptueux en Allemagne. C'est vraiment "la" célébration de Noël à travers les produits, mais également à travers les senteurs, les couleurs, les saveurs, etc. J'ai donc essayé de retranscrire cet esprit dans le Parc Walt Disney Studios à Production Courtyard. C'est un endroit qui est assez vaste, donc qui se prête bien à cet événement, et en plus il se trouve sur le chemin de Disney’s Stars 'n' Cars.

Comment avez-vous fait évoluer ce concept par rapport à l'année dernière?
L'année dernière, il s'agissait plus d'un essai. Cette année, nous nous sommes appliqués à le rendre encore plus magique, et plus "cinéma". On a vraiment envie que les visiteurs rentrent dans un film. C'est ainsi que nous avons conçu ce marché de Noël comme une "Christmas Lane" bordée de chalets sur lesquels nous avons fait un gros travail de lumière. Et cette allée de chalets se termine avec le sapin de Noël. L'année dernière, le sapin était un clin d'œil au cinéma avec des bobines de films en guise de boules de Noël. Cette année, nous avons créé un sapin complètement différent de celui de l'année dernière, et en même temps complètement différent de celui du parc Disneyland, avec une perspective et des couleurs dans les bleus. C'est assez magique, notamment à la tombée de la nuit vers 16h-17h. Et pour être en parfaite adéquation avec le Parc Disneyland, il y a aussi un petit bureau de poste sur les Studios. Si le Père Noël est dans le Parc Disneyland, ses lutins vont passer par les Walt Disney Studios pour rassembler les lettres de tous les enfants. Il y a aussi une petite étable avec un renne qui sera un petit clin d'œil à l'équipe de travail du Père Noël.

En quoi le marché de cette année est-il plus "cinéma"?
Ce marché est plus en phase avec l'histoire du Parc Walt Disney Studios dans le sens où on ne se situe plus derrière un décor, mais bien "dans" un décor, comme si les visiteurs étaient dans un film. Nous avons voulu plutôt plonger les visiteurs dans le rêve plutôt que leur montrer l’envers du décor. C'est donc dans cet esprit que nous avons créé cette promenade.


Noël se fête donc dans les deux parcs.
Nous pensons tous les ans au Parc Walt Disney Studios quand nous travaillons sur Noël. Nous nous posons beaucoup de questions. Le fait est qu'il y a toujours eu une ambiance sympathique pour Noël au Parc Walt Disney Studios. Elle peut toujours être accentuée, mais je pense qu'on pourra vraiment la vivre avec cette Christmas Lane, mais aussi avec Merry Christmas Walt Disney Studios le matin, avec les personnages Disney qui arrivent pour souhaiter Joyeux Noël. Il est vrai qu'à terme, notre désir est que Noël soit fêté autant dans le Parc Walt Disney Studios que dans le Parc Disneyland, mais nous préférons y aller doucement, par petites touches. Et cette année, l'autre nouveauté, c'est la thématique "Noël" de Disney’s Stars 'n' Cars.


Comment avez-vous thémé cette Cavalcade dans l'esprit de Noël?
Nous changeons le départ et l'arrivée des voitures, Mickey va souhaiter Joyeux Noël à tous les enfants, et nous avons un nouveau medley, avec un côté très "Hollywood Christmas", très Broadway. Je pense que c'est une belle surprise pour nos visiteurs. L'essentiel de cette cavalcade très appréciée des visiteurs reste le même, mais l'ambiance de Noël est clairement là!

Photos by Scrooge, avec tous nos remerciements!

mercredi, décembre 02, 2009

LE DRÔLE DE NOËL DE SCROOGE: Entretien avec l'acteur Jim Carrey

Dans Le Drôle de Noël de Scrooge, Jim Carrey ne joue pas seulement le fameux usurier, mais également les trois fantômes de Noël qui doivent venir le visiter pour lui faire comprendre le véritable esprit de la fête. Excellente idée que celle-ci, qui montre que l’esprit de Noël est bien en chacun de nous, même le plus récalcitrant !

Voici ce que celui qui avait incarné le Grinch il y a quelques années avait déclaré à la presse en mai dernier à Cannes, lors de la présentation des premières images du film.



On connaît plusieurs dizaines de versions cinématographique du Conte de Noël de Dickens. Pourquoi avoir accepté de participer à celle-ci ?
Ce que j’aime, c’est quand on raconte au public une histoire d’une façon vraiment inédite, qui crève l’écran et vous touche au plus profond. J’ai suivi toute la carrière de Robert –Roger Rabbit, le Pôle Express, Seul au monde, etc. Avec ce savoir-faire, je savais que ce serait une version originale.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le personage de Scrooge?
J’adore rentrer dans la tête d’un personnage. Cela peut paraître cliché, mais je me suis toujours intéressé à la psychologie, à la compréhension des raisons pour lesquelles les gens sont ce qu’ils sont. J’ai aussi aimé l’idée de Robert de me faire jouer les trois esprits. C’est une idée géniale car chaque esprit peut ainsi être un aspect différent de la personnalité de Scrooge. Il y a quelque chose de freudien dans cette approche.



Vous jouez également Scrooge à des âges différents.
En ajoutant cela, cela fait quelque chose comme huit personnages différents car je devais avoir la mentalité d’un enfant de 7 ans, puis d’un jeune adolescent qui se rend compte que personne ne vient le chercher à l’orphelinat, alors que tous les autres ont quelque part où aller. Bien sûr, à chaque fois, la voix change tandis que le personnage vieillit, ce qui est un défi en soi. Ajoutez à cela le fait que les esprits ont chacun un accent différent.



Comment s’est passé le tournage en performance capture?
La plupart des gens pensent qu’il s’agit de doublage classique, mais c’est en fait beaucoup plus proche du fait de jouer dans un théâtre. Tous les acteurs sont ensemble dans une pièce et donnent une interprétation complète qui est capturée par la caméra. La différence, c’est simplement que ces images sont ensuite introduites dans un ordinateur pour donner au film cette apparence si extraordinaire.

Finalement, cela semble très naturel.
Oui, si ce n’est que vous devez porter des combinaisons assez étranges et quelque chose qui ressemble à un casque de vélo sur la tête équipé de plusieurs caméras –ce qui est assez curieux dans les scènes intimes. Je me souviens de scènes avec Robin Wright Penn dans lesquelles nous ne faisions que nous cogner.



Comme dans tout conte de fées, voyez-vous une morale dans Le Drôle de Noël de Scrooge ?
Pour moi, la morale de cette histoire, c’est qu’il faut aimer les gens qui vous entourent, et que cela vous pouvez toujours changer la vie des gens !