LE SECRET DES FEES : Entretien avec le compositeur Joel McNeely
Comment avez-vous créé l'univers musical de
la fée Clochette ?
Il
m'a semblé naturel d'associer des éléments de la musique celtique
avec l'univers de Clochette. Le côté vif de cette musique
s'accordait bien avec les fées.
Comment avez-vous travaillé cette dimension celtique ?
Comment avez-vous travaillé cette dimension celtique ?
J'ai fait
beaucoup de recherches. Mais j'ai toujours aimé et écouté de la
musique celtique. Et depuis que je suis enfant, je joue de la
flûte irlandaise. C'est donc moi qui joue cette partie dans la musique des films.
J'ai entendu Mairead Nesbitt de Celtic Woman sur PBS et j'ai pensé
que son "son" serait un complément parfait à l'univers musical que je
créais. J'ai utilisé des instruments traditionnels celtiques comme différentes flûtes traditionnelles et le bodhran (tambour) mais j'ai aussi incorporé des sons
de la nature en tant que percussions. Il y a des moments
où il y a un bruit de tic-tac sur la piste qu'on pourrait
associer au pépiement d'un oiseau. J'ai aussi utilisé des sons de
baleine, de gouttes d'eau, des bruits de bois et toutes sortes de sons
d'oiseaux et d'animaux.
Comment avez-vous fait évoluer cet univers dans Le Secret des Fées ?
Dans Le Secret des Fées, j'ai essayé de créer deux univers musicaux
distincts. L'identité musicale de la Forêt Blanche est composée de sons très aigus cristallins. J'ai utilisé pour cela des verres à vin en
cristal et autres sons très transparents pour donner un sentiment de
froid. Ceci est en contraste avec la texture plus chaude de la Vallée des Fées.
Pour autant, la tonalité du Secret des Fées semble un peu moins celtique que les opus précédents.
Oui, c'est vrai. Chaque fois que j'essayais d'ajouter du celtique, Peggy Holmes la co-réalisatrice et moi même, trouvions que cela ne correspondait pas à cette nouvelle histoire.
Oui, c'est vrai. Chaque fois que j'essayais d'ajouter du celtique, Peggy Holmes la co-réalisatrice et moi même, trouvions que cela ne correspondait pas à cette nouvelle histoire.
Quelle
a été la l'aspect le plus délicat de cette musique ?
La chose la plus difficile à créer a été le thème de la sœur de Clochette, Cristal. Je voulais qu'il soit le complément du thème de Clochette, tout en étant différent. C'est alors que je me suis souvenu que John Williams avait composé le thème d'Anakin en utilisant le thème de Darth Vader en sens inverse et je me suis mis à écrire le thème de Clochette moi aussi à l'envers. Avec quelques petites modifications, on peut le jouer en contrepoint avec le thème de Clochette. Il lui va comme un gant. Un autre avantage de cette approche est que le thème résultant de cette expérience semblait quelque peu incomplet ... comme si on cherchait quelque chose pour le compléter. Je pensais que cela s'adaptait très bien au personnage.
La chose la plus difficile à créer a été le thème de la sœur de Clochette, Cristal. Je voulais qu'il soit le complément du thème de Clochette, tout en étant différent. C'est alors que je me suis souvenu que John Williams avait composé le thème d'Anakin en utilisant le thème de Darth Vader en sens inverse et je me suis mis à écrire le thème de Clochette moi aussi à l'envers. Avec quelques petites modifications, on peut le jouer en contrepoint avec le thème de Clochette. Il lui va comme un gant. Un autre avantage de cette approche est que le thème résultant de cette expérience semblait quelque peu incomplet ... comme si on cherchait quelque chose pour le compléter. Je pensais que cela s'adaptait très bien au personnage.
Comment
avez-vous abordé la scène où les deux fées se rendent compte
qu'elles sont sœurs?
Ce
morceau s'est écrit de lui-même. Lorsque la mise en scène est si
forte, il est alors facile de trouver la bonne musique. La tension et
les images étaient tellement forts que mon travail a tout
simplement été de les accompagner, mais surtout en restant aussi en retrait.
Quels autres nouveaux thèmes avez-vous écrits ?
Pour
Lord Malori, j'ai écrit un thème très solennel, digne. Il est utilisé
lorsqu'on entend le récit de son passé avec la Reine.
Peggy Holmes, à qui l'on doit également Le Secret de La Petite Sirène, est chorégraphe à la base. Est-ce que cela s'est ressentt dans sa façon de co-réaliser le film?
Tout à fait. L'expertise de Peggy comme danseuse lui confère un sens fantastique non seulement du rythme et de la musique, mais aussi de la façon dont la musique peut être utilisée pour raconter une histoire. J'ai vraiment apprécié de travailler avec Peggy.
Comment s'est passé l'enregistrement ?
Nous
avons enregistré ici à Los Angeles chez Sony. Le groupe le plus
important était de 92 musiciens et ensuite, nous sommes passés à 70
et 50. Chez Disney c'est tellement fantastique, ils mettent toutes les
ressources qu'il faut dans la musique pour créer une partition qui sonne parfaitement
Après quatre films sur la Fée Clochette, on vous sent aussi inspiré qu'au premier jour.
Il est facile d'être inspiré par ces films. Il y a beaucoup de cœur dans ces histoires et j'aime travailler sur des projets qui rendent les enfants heureux. Il n'y a rien de mieux.
Il est facile d'être inspiré par ces films. Il y a beaucoup de cœur dans ces histoires et j'aime travailler sur des projets qui rendent les enfants heureux. Il n'y a rien de mieux.
Merci à Scrooge pour sa traduction !
1 Comments:
very good!
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