ANIMAGIQUE : Entretien avec le compositeur Vasile Sirli
M. Sirli, vous êtes
Directeur de la Musique de Disneyland Paris, en charge principalement des
musiques de spectacles et parades, et vous voilà aux commandes de la musique
d’une attraction.
Sur chaque projet sur lequel je travaille
chez Disney, le fait qu’il soit éphémère ou destiné à durer dix ans n’a pas
vraiment d’importance pour moi. Je traite chaque sujet comme le dernier. Je me
mets dans un état psychologique tel que je dois toujours donner le maximum.
Maintenant, dans le cas d’Animagique, du fait que j’étais impliqué dans la
réflexion sur ce spectacle depuis quelques années, que j’en avais discuté avec
des responsables de Walt Disney Imagineering, ceux qui concevaient l’ensemble
du deuxième parc pour avoir un équilibre entre les attractions, entre les types
de publics et de spectacles, j’ai eu le temps de réfléchir, et j’ai été très
content quand le projet s’est concrétisé et qu’on m’a demandé de le continuer
et de le terminer. Ce fut une joie réelle et je j’ai passé quelques mois de
bonheur, que ce soit du point de vue de l’écriture ou de l’enjeu que tout cela
représentait. Le fait de passer maintenant à une attraction est sans doute le
résultat de mes quelques années de travail ici, tout le monde savait à qui ils
avaient affaire en s’adressant à moi. On ne peut pas tricher et tout le monde
savait quelle est l’ ‘accent’ de ma musique qui fait partie de ma personnalité
au même titre que mon accent quand je parle. Que le spectacle ait le succès
qu’il mérite, qu’il reste pendant de nombreuses années et même qu’il soit
repris ailleurs -ce que je souhaite de tout coeur-, ou qu’il dure moins que
cela, cela ne va pas m’emêcher d’avoir des souvenirs magnifiques de l’époque de
l’écriture car je vous avoue que ce qui m’intéresse, c’est le moment de la
création.
Comment définiriez-vous
Animagique ?
Pour moi, Animagique est un hommage au dessin-animé
à travers une expression théâtrale,
c’est-à-dire le jeu de comédiens-marionnettistes, sans oublier les personnages,
au service et à la gloire du dessin-animé, en utilisant le comique et
l’émotion, sachant que le dessin-animé s’inspire beaucoup du comique théâtral,
du burlesque scénique tout comme les grands comiques de cinéma muet
s’inspiraient tous du ‘ guignolesque ‘ de la Comedia del Arte et du
théâtre comique de cabaret. Il ne faut pas oublier que Charlie Chaplin et les
autres venaient justement de ce type de théâtre de miniatures, de gags, de
pantomime, à la fois dynamique et très physique. Le dessin-animé s’est beaucoup
inspiré de ce type d’humour et Animagique est une sorte de retour à ces
origines avec des comédiens, des marionnettistes et bien sûr des personnages
qui vont essayer de rendre une expression théâtrale très proche du cinéma
d’animation. Tout cela associé à des techniques actuelles comme la lumière
noire, le son et les effets visuels. Du point de vue de la lumière noire, c’est
la même technique que celle de Legend of the Lion King au Magic Kingdom de Walt
Disney World et de Voyage of the Little Mermaid aux Disney-MGM Studios, mais
ici, c’est un autre type d’histoire, basée sur une succession de sketches, des
petits tableaux, qui, ensemble, forment un parcours. La direction artistique de
l’attraction, l’écriture du scénario et la mise en place des équipes est
l’oeuvre d’Anne Hamburger et Greg Gunther. Mais la réflexion sur ce type de
spectacle a commencé il y a des années, tout comme pour l’ensemble du deuxième
parc. Cela fait donc très longtemps que nous en discutons avec Walt Disney
Imagineering afin de créer un équilibre entre toutes les attractions, les
différents types de publics et de spectacles, et j’ai été vraiment très content
quand le projet s’est concrétisé et qu’on m’a demandé de la continuer et de le terminer.
Ce fut une joie réelle et toute cette période fut un vrai bonheur, tant du
point de vue de l’écriture que de l’enjeu que tout cela représentait.
Qu’en est-il de la
musique ?
La musique se devait de correspondre à cette
idée d’hommage au dessin-animé en général et au dessin-animé Disney en
particulier. C’est ainsi que nous avons réalisé des tableaux évoquant Dumbo,
Le Livre de la Jungle, Pinocchio et Le Roi Lion qui furent
d’énormes succès qui ont fait le bonheur de générations et de générations et
qui resteront à tout jamais incontournables dans l’histoire de l’animation. Et
les musiques sont magnifiques ! C’est pourquoi je pense que tous les
arguments sont là pour faire faire à Donald, en quête d’inspiration, d’idées
pour le stimuler, une promenade dans son rêve, de Dumbo au Roi Lion,
ce qui, je crois, est une très jolie diagonale à travers l’histoire du
dessin-animé Disney, mais aussi, à travers Disney, dans l’idée de dessin-animé.
Musicalement, c’est donc une très belle promenade, avec des styles différents
qui sont autant d’opportunités de chorégraphies qui personnalisent chaque
séquence.
Comment avez-vous conçu
cette musique ?
Personnellement, j’ai travaillé sur le script pour en faire un
découpage parce que ce type de spectacle s’écrit comme une musique de film,
sauf que le film n’était pas encore réalisé. Il a donc fallu tout anticiper,
exactement comme dans un dessin-animé pour lequel on demande de temps en temps
certaines musiques à l’avance pour les
dessinateurs puissent faire leurs dessins en fonction de la musique, pour le
rythme. Au départ, il y a donc le scénario et j’ai travaillé sur le timing, la
nécessité d’avoir une expression théâtrale, scénique des mouvement, car il faut
tenir compte qu’il s’agit de théâtre et pas de cinéma : le vol ou la
disparition d’un personnage dans un dessin-animé sont complètement différents
du vol ou de la glissade d’une personne sur scène. J’ai donc réalisé un
découpage musical du spectacle à partir du script ainsi que de maquettes, et ce
pour chaque seconde. Il fallait imaginer à combien de secondes correspond
l’expression ‘Donald s’approche de la porte de la cinémathèque et essaie la
poignée pour voir si la porte est ouverte’ pour pouvoir transcrire cela en
musique ; imaginer cela dans l’espace, avec le temps physique nécessaire
pour faire le geste et avoir une expression artistique. C’est un exemple, mais
il y a plusieurs genres de gestes allant de ‘faire du bâteau’ dans Pinocchio,
ou ‘danser avec les palmiers’ dans Le Livre de la Jungle, les entrées et les
sorties des personnages, le temps nécessaire pour changer les accessoires ou
les décors. Ce découpage, qui est poétique dans un script, devenait ainsi
concret, comme un découpage de cinéma, au niveau de la partition musicale. J’ai
donc travaillé avec le metteur en scène sur ce découpage et nous avons pensé
qu’il serait bon d’avoir deux compositeurs, l’un travaillant sur les parties
‘cartoon’, tout ce qui est action, le début, et la chanson finale, et l’autre
-en l’occurrence moi-même-, qui se chargerait des grands numéros, les quatre
tableaux ou ‘production numbers’. Nous avons fait ce choix afin d’avoir une
plus grande variété de styles, et pour des raisons de temps, car tout devient
très très rapide aujourd’hui, tout en sachant que Peter Lurye est un compositeur/arrangeur
de grand talent, qui a fait ses preuves dans les films et des téléfilms, avec
d’autres compagnies de marionnettes ou de dessin-animé.
La technique actuelle nous a beaucoup aidés dans le travail entre New
York et Paris. Nous nous sommes connus par téléphone pour nous entendre, et
quand deux musiciens veulent vraiment travailler ensemble, je ne crois pas
qu’il y ait d’empêchements. Il a reçu le découpage que j’avais fait et proposé
les musiques qu’il voulait faire pour illustrer ses moments. Nous avons
travaillé par MP3, envoi de fichiers par internet, compact discs que nous avons
rapidement réalisés, etc. Toute la technique contemporaine a été mise au
service de ce projet et cela nous a permis d’aller très vite et dans de très
bonnes conditions, sans aucun clash, tout a été très fluide. Ce fut un vrai
bonheur de travailler dans cette ambiance. Je pense que nous avons tiré le
maximum de toute la technologie actuelle, tout en conservant les méthodes
traditionnelles : partition écrite, grand orchestre, etc.
Pour ces production numbers, j’ai d’abord enregistré l’orchestre, puis
j’ai ajouté d’autres instruments comme le sitâr pour Le Livre de la Jungle,
pour son côté exotique et pour bien marquer, de façon subliminale, que l’on est
inspiré par Kipling, donc anglais, donc Inde, ce qui fait que l’on se trouve
dans le cadre de la littérature orientaliste du 19e siècle, déclinée
à la manière de la World Music actuelle (et non celle des années
soixante !) , tonale et pas du tout modale indienne afin de respecter la
couleur du film original., la flûte irlandaise pour Le Roi Lion, qui
joue un peu à la manière africaine, comme Paul Simon l’aurait imaginé il y a
vingt ans pour l’Afrique du Sud, etc. La section rythmique a été enregistrée à
New York, les voix chantées à Orlando, l’orchestre à Budapest. Ce spectacle a
donc une bande musicale, coordonnée à la demi-seconde près, mais en plus, nous
avons travaillé sur des bruitages et des effets sonores tout à fait
spécifiques. Cela s’est fait ici à Paris et nous avons bénéficié de la
collaboration d’un jeune sound designer, Shorty, qui a travaillé avec un
ingénieur du son de notre studio à nous, Sylvain Chesneau, en étroite
collaboration avec le metteur en scène et moi-même. Car tout, de la musique aux
effets, a été mixé ici, dans les studios de Disneyland Paris et plus exactement
dans nos trois studios du site, deux studios plus des postes de travail de
postproduction, et ce travail a pris beaucoup plus de temps que
l’enregistrement lui-même. Plus encore, nous avons mixé dans le théâtre
lui-même. Plus précisément, nous avons fait le mixage en studio, nous y avons
également simulé la spatialité, puis nous sommes allés dans le théâtre avec le
système Pro tools et avons vérifié ce que nous avions fait en studio, à savoir
la mutidiffusion, la répartition des différentes sources sonores dans le
théâtre et affiné des détails de niveau et le déplacement du son de droite à
gauche, de face en arrière, en diagonale, etc, tout ce dont nous avions besoin
pour produire un grand son de théâtre. Car en fonction de votre place dans la
salle, votre expérience sonore sera différente. Nous avons tenu à ce que, de
n’importe quel point de la salle, on puisse vivre une expérience musicale et
sonore intéressante. Et c’est pour cela que tout cela nous a pris un certain
temps dans le théâtre. Tout cela participe à créer une sorte de spectacle audio
qui évoque un petit atelier de fabrication de dessins-animés ou de jouets.
Comment avez-vous traité
les thèmes des classiques Disney ?
L’avantage de l’utilisation de thèmes archi-connus, d’une énorme
qualité artistique, est de pouvoir faire des variations de courte durée sur le
même thème. Cela vient de la nature-même du spectacle en lumière noire qui
demande toujours une sorte de fragmentation de l’expression, une sorte de
medley rythmique et harmonique sur le même thème offrant au metteur en scène
l’opportunité de s’exprimer de différentes façons sur un temps très court. Il
faut savoir que la lumière noire a d’énormes qualités, mais aussi un grand
défaut : la magie se perd si on reste trop longtemps sur le même tableau,
sur la même image ; l’oeil s’habitue au noir. La technique d’écriture
consiste donc à donner l’occasion au metteur en scène de faire des variations sur le même thème dès
que possible. Si vous écoutez la musique, que ce soit pour Dumbo, Le
Livre de la Jungle ou Le Roi Lion, elle est faite de telle manière
que, périodiquement, à peu près toutes les 20 ou 30 secondes, quelque chose
change, et de façon nette. Ce n’est pas seulement pour les musicologues, mais
plutôt pour qu’on puisse tourner une page, faire un peu comme Andy Warroll,
quand il faisait ses tableaux très kitch dans les années 60, avec le portrait
de Marilyn Monroe décliné en différentes couleurs. C’est le même dessin, mais
avec un autre fond. Ici, c’est pratiquement la même chose. C’était naturel pour
les séquences cartoon car l’idée-même de cartoon implique cette fragmentation
rapide, comme une sorte d’enchaînement de jingles, une rupture de rythme
typique de l’animation. C’est la même chose dans les grands numéros de 2
minutes. C’est très long, psychologiquement, pour le théâtre de lumière noire.
J’ai donc tenu compte de ce besoin de rupture de rythme en gardant le même
thème. C’est une idée que j’avais depuis longtemps et je suis ravi qu’elle ait
pu être appliquée ici. C’est ainsi que, par exemple dans Dumbo, on a des
couleurs instrumentales qui changent à peu près toutes les 25 à 30 secondes, et
pareil pour Le Livre de la Jungle avec l’utilisation de plusieurs types
de swing et de plusieurs sonorités instrumentales., et pour les autres
séquences. Cela donne la possiblilité d’avoir la musique du film, plus une
musique originale propre à ce spectacle, tout cela mélangé afin de donner au
spectacle son unité. Animagique est un spectacle qui ne dure que 18 minutes,
avec une expression musicale riche, mais qui se doit en même temps d’être
simple, facile à chanter, surtout pas laborieuse. Dans sa simplicité, le
spectacle commence par la partie ‘animation’ avec l’histoire de Donald et
Mickey, puis il y a le voyage de Donald dans les quatre sujets, et enfin de
retour de Donald dans son studio. Il faut donc créer des moments dynamiques,
des moments lyriques ou encore dramatiques, toutes proportions gardées sachant
que l’on s’adresse à des enfants.
La première version
d’Animagique proposait à la fois des thèmes Disney et des musiques originales
de votre composition.
Pour les production numbers, nous avons eu deux attitudes différentes.
D’une part, il fallait avoir une musique qui évoque les grands moments de
musique des dessins-animés de Disney afin de présenter au public leur richesse
musicale. Mais en même temps, nous avons voulu avoir une musique originale qui
personnalise le spectacle, qui lui donne une dimension nouvelle de telle
manière qu’on puisse identifier très vite ce spectacle comme une nouveauté.
Pour Pinocchio, le moment choisi par les scénaristes est celui de Monstro, la
baleine. Le théâtre est tout noir, et, à à peu près 12 minutes du début du
spectacle, on a la bouche d’une énorme baleine qui s’ouvre sur scène. Si
j’avais utilisé la musique d’origine de Pinocchio pour cette séquence,
elle est tellement dramatique, tellement symphonique et agitée que j’aurais
certainement fait peur aux enfants, trop peur. Compte-tenu de la place de cette
séquence dans le spectacle, à 10 ou 12 minutes du début, en tant que musicien,
je sentais le besoin d’avoir ici un Adagio. C’est pour cela que j’ai proposé
l’idée d’un barcarolle, cette sorte de valse lente du nord de l’Italie, qui s’intégrait
très bien avec Pinocchio et l’idée du mouvement de l’eau et des gondoles
véniciennes.
Comment en êtes-vous
venu à concevoir une deuxième version d’Animagique, moins d’un an plus
tard ?
En tant que
professionnels du spectacle, nous sommes très attentifs à la réception de nos
spectacles dans les conditions particulières du parc, et nous avons constaté
que dans le théâtre en lumière noire, l’ambiance sombre que ce type
d’expression artistique impose donne à la production une sorte de lourdeur
psychologique. notre spectacle dure dix-huit minutes et nous avons pensé qu’il
serait bon de l’animer un peu plus musicalement. De quelle manière Disney
pouvait faire cela ? Grâce aux personnages, à leur voix, tant parlée que
chantée. La première version était basée sur une approche essentiellement
instrumentale, si ce n’est quelques citations des bandes originales des grands
classiques que l’on entend lorsque Donald découvre le trésor de Disney, les
archives remplies de bobines de film, et la chanson finale. Cette approche
instrumentale s’incrivait parfaitement dans le concept original d’un spectacle
s’adressant à un public multiculturel et multilingue et il nous semblait très
intéressant d’avoir une représentation scénique comme le demande le théâtre en
lumière noire sur une musique instrumentale. Dans cet esprit, j’avais voulu
porter sur la musique Disney un regard peut-être un peu plus contemportain. Il
ne faut pas oublier que le premier scénario a été conçu à une époque de grands
changements dans le monde du spectacle, dans les années 1999-2000, dans
l’excitation de l’avénement du nouveau millénaire. C’était une époque de
recherche, tant en animation que dans le cinéma en prises de vue réelles, d’une
expression musicale nouvelle. Je pense par exemple à Kuzco, l’Empereur Mégalo pour lequel Disney a fait appel à Sting,
ou à Tarzan, avec Phil Collins, afin
de donner une énergie renouvelée. Il s’agissait d’une pop qui allait plutôt
vers le pop rock, dans une direction différente d’un Elton John par exemple
dans les années 90. C’était aussi l’époque de Moulin Rouge et d’une relecture plus dynamique de chansons du
répertoire. C’est cela qui s’exprimait alors dans Animagique. Il y a avait d’un
côté la musique de Peter Lurye, qui associait l’héritage de la musique des cartoons
des années 40 à 60 à leur relecture dans les années 80 dans des films comme Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
De l’autre côté, nous avions pensé à une évocation des classiques Disney à
travers le style Mowtown par exemple. Cela donnait un Livre de Jungle passant du swing original à un « funky
swing », que l’on trouve aujourd’hui dans un certain nombre de remixes hip
hop ou dans le R’n B contemporain, pour aller vers des modulations légèrement
différentes de l’original dans I Just Can’t Wait To Be King (Je
Voudrais Déjà Être Roi). C’était en effet une bonne idée et le public en a
été très satisfait. Seulement, nous (c’est-à-dire les producteurs et la
direction musicale) avons voulu apporter à ce spectacle encore plus de joie, de
fraîcheur et de couleurs. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de transformer
les musiques instrumentales des production numbers (les deux minutes de Dumbo, de Jungle Book et de Lion
King) en musique chantée. Globalement, nous avons conservé le même
spectacle, avec les mêmes personnages à la différence que nous avons rajouté
leurs voix. Tout le monde chante le plus possible, en accord avec le script.
Mais ce n’est pas
tout. La séquence de Pinocchio a été
remplacée par La Petite Sirène.
La raison en est
différente. Il y a deux ans, au moment de l’écriture, les auteurs ont voulu
renforcer l’architecture du spectacle par un moment dramatique. C’est ainsi
qu’on retrouvait Pinocchio dans le ventre de Monstro. Afin de renforcer cette
fois le côté spectaculaire, la couleur et l’ambiance joyeuse de la nouvelle
version, nous nous sommes dits qu’il ne serait pas mal, à la place de Pinocchio
qui nous orientait plus vers le drame, de rajouter quelque chose de plus proche
du carnaval avec Sous L’Océan. Cette fois, c’était plutôt l’idée de fête
qui nous a guidés. Il y a bien des gens qui regrettent Pinocchio, seulement, on
ne pouvait avoir Pinocchio et La
Petite Sirène car le spectacle aurait été trop long. Animagique a donc été
modifié pour des raisons purement artistiques. Ceux qui connaissaient la
première version pourront revenir le voir avec ses nouvelles facettes, et
ceux qui n’ont pas vu la première version n’auront rien à regretter puisqu’ils
vont assister à un spectacle ayant encore plus de couleurs et encore plus
d’énergie.
Première ou seconde version, Animagique suscite l’émerveillement…
… parce que nous avons regardé ce spectacle avec des yeux
d’enfants !
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