lundi, juillet 20, 2009

LA FÊTE MAGIQUE DE MICKEY A DISNEYLAND PARIS: Entretien avec le Directeur de la Musique, Vasile Sirli

Une musique de Vasile Sirli, ça se vit toujours à plusieurs niveaux.

Il y a d'abord le plaisir de la découverte, l'expérience musicale proprement dite où l'on est charmé par les thèmes et leur traitement tantôt poétique, tantôt rythmé. Un voyage fait de couleurs et de danse.

Puis vient le moment où le Directeur de la Musique de Disneyland Paris nous fait le plaisir de venir parler avec nous de ses créations. Et là, on s'aperçoit que ces musiques que l'on croyait connaître recèlent encore d'infinis trésors, de par leurs influences et de par la manière dont elles sont produites. L'occasion, en fait, de redécouvrir et d'apprécier encore plus profondément ces compositions qui animent de façon magique nos journées.

C'est dans cet esprit qu'ont été conçues es musiques de La Fête Magique de Mickey et c'est à une célébration véritablement multiculturelle que nous invite Vasile Sirli!

Quel est, pour vous, en tant que Directeur de la Musique de Disneyland Paris, l’esprit de la Fête Magique de Mickey ?
Au moment d’imaginer la musique de la Fête Magique de Mickey, je me suis interrogé sur la manière de transmettre l’esprit de la fête à une population de visiteurs qui ont un sens différent de la fête d’un pays à l’autre. Certains l’associent à la musique latino, d’autres à la musique pop ou encore au rock. De plus, il ne s’agit pas seulement de questions culturelles, mais également générationnelles. C’est un défi passionnant : comment toucher tous ces publics, comment donner au plus grand nombre le sentiment d’avoir fait l’expérience d’un événement et d’un environnement qui véhiculent le sens de la fête ? A partir de là, il fallait également prendre en compte toutes les manières différentes dont la Fête Magique de Mickey se décline sur l’ensemble du resort, que ce soit dans Place à la Fête... avec Mickey et ses Amis devant le Château de la Belle au Bois Dormant, dans Place à la Danse... à Discoveryland, avec nos orchestres et nos autres spectacles initiés lors de saisons précédentes. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes proposés dès le départ d’avoir une différence entre les différents événements que nous proposons à cette occasion, mais également des points communs. Musicalement, cela s’exprime par des thèmes de chansons Disney que l’on retrouve sous différentes formes, notamment rythmiques, dans différents spectacles. C’est ainsi que l’on retrouve la chanson de Scott Erickson, Mickey’s Magical Party Time tant dans Place à la Fête...avec Mickey et ses Amis qu’à Discoveryland ou encore sur Main Street, mais dans des versions différentes. Même chose pour des thèmes classiques Disney.

Justement, comment avez-vous revu les grands thèmes classiques à travers cette idée de fête et de diversité ?
D’un point de vue général, tous les arrangements sont plus contemporains qu’à l’origine. Par exemple, nous avons voulu introduire une couleur disco qui, après 30 ans, est toujours d’actualité. Pensez au succès de Mamma Mia !, la comédie musicale, mais aussi le film, tous deux basés sur les chansons d’Abba. C’est ainsi que pour A la File Indienne de Peter Pan, nous avons lié une approche ethnique, Sud-Africaine au disco proprement dit. D’un autre côté, la musique associée à Tigrou revêt maintenant des accents celtiques, tandis que celle associée à Donald des accents d’Europe Centrale. C’est vraiment la fête déclinée sous toutes ses couleurs, de l’ethnique au disco en passant par le jazz, le jazz-rock et la pop, avec toutes sortes de mélanges entre ces différents styles, ces différentes références. Parce qu’il ne faut pas oublier que le sens originel du jazz, c’est la fête. Il est devenu plus intellectuel avec le temps, mais son origine est bien festive. Le résultat est une incroyable diversité musicale concentrée sur le temps de ces spectacles pour transmettre la joie et l’énergie de la fête.

Chaque arrangement a d’ailleurs été conçu avec un grand souci d’authenticité par rapport aux références de chaque style.
Avant tout, je voudrais insister une nouvelle fois sur la qualité du matériel musical sur lequel nous travaillons, à savoir les musiques Disney. C’est une joie de faire des variations sur ces thèmes. Ce sont des musiques qu’on peut siffler ou fredonner dans n’importe quelle circonstance. On peut en faire tout ce que l’on veut...à condition de les aimer. Et c’est vraiment le cas pour moi ! A partir de là, nous nous sommes proposés de prolonger musicalement chaque Personnage Disney à travers des couleurs et des rythmes différents. Prenez Tigrou. Il est vraiment la vivante expression de l’idée de « sauter de joie » et les chansons que les frères Sherman ont composées pour lui sont réellement débordantes d’énergie. Comment aller encore plus loin sans pour autant se répéter ? Il m’est apparu que le style celtique était la solution idéale, tant par son approche rythmique ternaire très entraînante que par ces couleurs instrumentales. A ce propos, nous avons enregistré cette musique avec des musiciens d’origine celtique dans les studios Real World (ci-dessus) près de Londres, de véritables spécialistes de ce type de musique. Je pense notamment au fiddle, ce violon traditionnel, mais également aux différentes flûtes celtiques qui apportent une couleur et une rythmique certaines. Même chose pour la musique sud-africaine avec A la file Indienne : nous avons fait appel à des musiciens spécialistes de ce répertoire utilisant des instruments authentiques. La flûte utilisée dans cette musique est ainsi une flûte très simple, en bois, avec un accord très particulier qui fait tout son charme et son authenticité. Je me souviens très bien de la grande réussite et du très grand succès qu’a rencontré l’album Graceland de Paul Simon dans les années 80, dans lequel il faisait appel à des musiciens sud-africains. J’ai donc voulu retrouver cet esprit, ce rythme à la fois très positif, mais également très serein. J’ai pensé que ce serait intéressant d’associer Mickey à cet esprit, à cette sérénité. Pour ce qui est de la musique disco, nous sommes revenus aux archétypes de ce style non seulement du point de vue de la rythmique, mais également du point de vue des violons, de la reverb et du type de mixage qui nous transportent immédiatement dans une certaine époque et qui donnent ce plaisir. C’est ainsi que les musiques de la Fête Magique de Mickey sont truffées de ces références, parfois fugaces, mais qui sont autant de surprises, de clins d’œil, de sourires. Prenez Donald. J’ai imaginé utiliser pour lui un thème moins connu qui lui est dédié, Macho Duck, joué par un merveilleux musicien hongrois au cymbalum. Comme c’est un excellent improvisateur, et que c’était un plaisir pour lui d’avoir à jouer un thème Disney, il a réalisé plusieurs versions parmi lesquelles il a fallu choisir. Ce fut une rencontre magnifique avec lui comme avec les autres musiciens car à chaque fois, ils apportaient leur style et leur personnalité à la musique. Et par-dessus cela, j’ai ajouté un violon traditionnel d’Europe Centrale qui joue une chanson folklorique romaine très célèbre dans mon pays appelée L’Alouette. C’est un véritable moment de bravoure car le violoniste doit imiter le chant des oiseaux avec son instrument un peu dans l’esprit imitatif des musiques du 18e siècle d’un Léopold Mozart, le père du grand Wolfgang Amadeus. Avec Donald, cela devient non seulement une référence, mais un gag car ce dernier ne peut pas voler, et c’est la musique qui le lui permet, d’une certaine façon ! En fait, c’est en pensant à ce morceau que j’ai eu l’idée d’arranger tout ce passage dans l’esprit de la musique d’Europe Centrale.
Ceci dit, avec tous ces styles, il y avait toujours un risque de s’éparpiller. Or, nous avons gardé à l’ensemble une logique, un fil directeur très fort dans la mesure où le maître mot de notre fête, c’est l’humour et la joie. Et dans le même temps, nous sommes toujours habités à un très grand respect par rapport au matériel que nous utilisons et par rapport à nos visiteurs. A partir de là, la voie était toute tracée, il suffisait, pour chaque morceau, d’avoir le déclic, la petite étincelle, l’idée qui allait le rendre intéressant.

La production d’une musique est toujours l’occasion de nouvelles rencontres musicales et j’imagine que cela fut de nouveau le cas ici.
J’ai travaillé à Budapest avec un magnifique orchestrateur/arrangeur appelé Peter Pejtsik (ci-dessus). Comme moi, il a fait des études classiques puis s’est mis à jouer du jazz et du rock. Il a d’ailleurs un groupe de rock progressif en Hongrie. C’est quelqu’un de toujours très énergique et très enthousiaste, toujours prêt à s’amuser en musique- c’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes très bien entendus. Il s’est beaucoup impliqué dans cette production, notamment en jouant de la basse (il a une formation de violoncelliste) et du violon traditionnel roumain dans la partie consacrée à Donald dont nous parlions tout à l’heure. Et pour qu’on se rapproche le plus de l’esprit folklorique, je lui ai chanté et sifflé le thème de L’Alouette afin qu’il joue d’oreille. En aucun cas je voulais que cela passe par l’écrit car cela implique un autre rapport à la musique, plus rigide, plus figé. La musique traditionnelle est une musique de tradition et de transmission orales, ce qui implique une approche plus fluide, plus improvisée, plus vivante. Il ne s’agit pas de jouer une partition, mais de chercher à charmer le public par tous les moyens possibles : vibrato, jeu d’archet, timbres, etc. C’est ce que j’ai voulu pour ce passage.


D’un autre côté, pour Place à la Danse... à Discoveryland, vous vous êtes tourné vers la techno, avec un nouveau mix de Pirates des Caraïbes, à la suite des versions produites par Hans Zimmer et par DJ Tiesto. Comment avez-vous conçu votre propre version ?
Mon attitude en la matière s’inscrit dans la lignée de ce dont nous venons de parler. De la même manière que nous avons souhaité faire un hommage à la musique celtique, à la musique d’Afrique du Sud, au jazz-rock et au disco, nous avons imaginé un hommage à la techno. Sauf qu’il nous paraissait plus pertinent de le faire à Discoveryland, un monde plus directement dédié à la technologie. A partir de là, je me suis tourné vers le metteur en scène de ce spectacle, Emmanuel Lenormand. Comme vous le savez, quand j’aborde un projet, j’interroge toujours les créateurs sur leurs chansons préférées afin de faire un choix. C’est là qu’il m’a parlé de Pirates des Caraïbes. Je me suis donc lancé dans ce projet avec l’idée de rester dans la même famille que ce qui a été fait par le passé, dans les archétypes de ce genre de mixage. Pour cela, j’ai fait une première maquette à partir de la rythmique de Pirates des Caraïbes, et de certaines cellules musicales de l’intérieur du thème. Le thème de Klaus Badelt est à ce titre très bien fait dans la mesure où on peut en extraire quelques notes et toujours identifier de quelle musique il s’agit. Quelques notes suffisent pour que le public le reconnaisse. J’ai donc soumis cette maquette à Emmanuel pour savoir si cela lui convenait du point de vue de la danse. A partir de là, nous avons discuté de l’instrumentation, des sonorités que nous pourrions y mettre, et en utilisant tout le schéma de la musique techno, j’ai contacté Doru Apreotesei de Stockholm pour lui proposer ce projet. Il s’est enflammé très vite et ensemble nous avons créé 8 versions différentes avec des mixages différents –parce que c’est une musique qui se base également beaucoup sur le mixage, sur le travail sur le son pas seulement du point de vue du jeu, mais également du point de vue de la sonorité. Nous avons ainsi pu apporter une nouvelle personnalité à ce thème, tout en restant dans la même famille que les autres remixes. Ce fut un peu comme écrire une symphonie à la manière de Beethoven en respectant tous les idiomes de son style. Ce cadre n’empêche pas, en effet, d’être personnel, pour ne pas dire original –bien au contraire. Beaucoup pense que la musique techno est très stéréotypée. Au contraire, je pense que ce style offre toutes sortes de possibilités, et ce fut un plaisir de travailler dans ce cadre !

Comment avez-vous transformé musicalement la parade Disney Stars and Motorcars des Disney Hollywood Studios en cet événement qu'est Disney's Stars 'n' Cars* mêlant cavalcade et spectacle?
Ce fut un véritable travail collectif dans la mesure où il s'agit d'une sorte de "collage", pour reprendre ce terme emprunté aux Beaux-Arts dans les années 30, une déclinaison de matériels pré-existants sur lesquels on ajoute des éléments nouveaux. C'est le metteur en scène Emmanuel Lenormand qui s'est plongé dans ce concept, qui a une parfaite connaissance du répertoire Disney et qui a choisi les musiques de base pour son spectacle. Vous savez, le parc Walt Disney Studios, c'est comme une visite guidée à travers un conte de fée contemporain. On travaille avec des mythes récents, des histoires qui ont moins de cent ans et la musique de Stars 'n' Cars* est en ce sens un hommage à tous les plus grands moments de l'histoire du cinéma, une présentation de Personnages Disney dans des costumes magnifiques, véhiculés par des automobiles elles-aussi magnifiques, célébrant une certaine culture de divertissement. Mais pas seulement, car il y a une certaine sagesse dans chaque sujet. Et même une grande sagesse. Ensuite, pour la rencontre du public avec les Personnages Disney, nous avons utilisé des musiques tirées de différents spectacles comme une sorte de résumé du monde du cinéma et du spectacle. Et je trouve que cet assemblage apporte une fraîcheur nouvelle à ces musiques, ce qui rend ce spectacle particulièrement agréable et en fait l'un des grands moments d'une journée sur le parc. Pour moi, c'est un autre type de travail, mais tout aussi réjouissant que les autres.

Vous êtes également producteur de disques pour Disneyland Paris. Vous venez d'ailleurs de sortir deux nouveaux albums, Disneyland Resort Paris en Musique et Les Parades en Musique, dans lequel on retrouve l'intégrale de la musique de la Parade des Rêves Disney, sans compter le single de Mickey's Magical Party Time. Pouvez-vous nous parler de cet aspect moins connu de votre travail en tant que Directeur de la Musique?
Pour moi, c'est une manière d'équilibrer les différents aspects de mon métier. J'aime beaucoup alterner entre écriture et production. La production de disque est une passion qui vient de loin, tant dans le temps que dans l'espace. C'est le métier que j'exerçais en Roumanie il y a de cela presque trente ans quand j'étais le directeur artistique de la seule maison de disque de Roumanie. C'était très intense car je produisais à peu près 250 albums par an. Nous éditions tous les types de musiques, mais également toutes sortes de disques car on publiait également des disques de littérature. Grâce à Disneyland Paris, c'est pour moi un véritable retour aux sources. J'ai la possibilité de ne produire que pour le parc, ce qui veut dire que nos disques sont destinés à la vente sur le site seulement et se concentrent sur nos musiques de spectacles anciennes ou récentes et même des versions jamais utilisées pour permettre aux passionnés de musique Disney d'apprécier le travail fait à travers des versions inédites de musiques qu'ils adorent. C'est ainsi que, pour la musique de La Parade des Rêves Disney, nous n'avons pas présenté la musique exactement de la manière dont vous pouvez l'entendre dans le parc car là, la bande-son évolue toujours en fonction du déroulement de la parade et du positionnement des chars. Nous avons donc préféré proposer un medley présentant l'intégralité de la musique de chaque char, un peu à la manière dont cela a été donné en concert par le Royal Philharmonique Orchestra au Royal Albert Hall de Londres il y a deux ans. C'est un travail très minutieux car chaque piste est produite de façon particulière dans le parc, tantôt en mono, tantôt avec une reverb. différente en raison de l'acoustique du lieu. Pour le disque, nous avons un mixage stéréo qui s'approche vraiment des conditions d'écoute idéales. C'est dans cet esprit que je conçois mon métier de producteur: proposer au public des programmes qui lui plaisent, mais également mettre en valeur les talents de mes collègues et des différents interprètes. A l'époque, en Roumanie, pendant quatre ans, je n'ai jamais publié ma propre musique sur disque, pour avoir la liberté d'être le plus juste possible. Et c'est la raison pour laquelle je conçois les disques que je produis comme une mise en valeur des artistes avec lesquels je travaille. Je pense également à mon équipe, les ingénieurs du son du Studio, Michael Obst, Sylvain Chesneau et Xavier Bongrand, sans oublier Estelle Champeau et la contribution toujours très pertinente et très professionnelle de Robert Fienga. Je n'oublie pas non plus nos collègues de la division Merchandising, avec lesquels nous travaillons sur les pochettes, les présentations pour avoir une cohérence avec le design d'une saison ou d'un spectacle. D'ailleurs, je peux vous dire que nous préparons en ce moment-même l'album de l'année Mickey, qui sortira pour la saison d'été, avec des musiques de la Fête Magique de Mickey et d'autres surprises…

Par rapport aux parcs américains, il semble que la tendance des productions discographiques de Disneyland Paris tende davantage vers les spectacles que vers les musiques d'attraction. Qu'en pensez-vous?
En tant que producteur de disque, la vocation de Disneyland Paris est de faire des disques destinés aux visiteurs du parc. Après, je suis le Producteur des musiques du parc. C'est la raison pour laquelle, je produis des musiques de spectacle avec l'idée que le public va adorer les écouter sur disque à la maison comme un souvenir. De plus, je considère que c'est notre vocation de donner la priorité à nos productions, toujours par respect pour les artistes qui nous font l'amitié de travailler avec nous.

Pour finir cet entretien, j'aimerais que nous évoquions la voix originale de Mickey, Wayne Allwine, qui nous a quittés le 18 mai dernier, et qui avait donné de la voix pour bon nombre de spectacles et d'événements de Disneyland Paris.
Pour mes collaborateurs et moi-même, Mickey, c'est lui. C'est pour toujours notre Mickey. Je ne peux encore parler de lui qu'au présent. Je n'ai pas encore réalisé. J'ai eu le plaisir de travailler avec lui à Los Angeles ainsi qu'avec son épouse Russi Taylor, qui fait la voix anglophone de Minnie et j'ai toujours été impatient de le revoir chaque fois qu'on travaillait ensemble. Il est aussi venu plusieurs fois à Disneyland Paris, notamment pour les 5e et 10e anniversaires, du parc. Wayne Allwine, c'est un relation humaine extraordinaire, une générosité, une sorte de désir d'être avec les autres comme on n'en rencontre que chez les gens exceptionnels. A chaque fois, nous avons ri aux éclats, et en même temps, nous avons eu des moments d'une grande profondeur, de réflexion sur la vie, sur le monde, sur l'amitié, sur l'être humain. Les artistes qui, comme lui, font les voix des personnages sont d'une grande richesse humaine. Ils ne peuvent pas faire semblant. On peut faire semblant une fois, deux fois, trois fois, et puis on se lasse et le naturel réapparaît. C'est pour cela qu'il restera notre Mickey. C'était un immense acteur et un immense personnage, un pilier de l'organisation Disney. Ce n'est pas pour rien que tout le monde l'adorait et l'adore encore, et qu'il bénéficiait du profond respect du métier et des fans. C'est la grande perte de ce printemps et pour nous, c'est un grand ami qui s'en est allé. Nous sommes de tout cœur avec Russi.

A ce titre, l'album que vous produisez pour l'année Mickey sonne également comme un hommage.
C'est en effet un hommage car, au delà du fait que Mickey est le symbole-même de notre compagnie, nous avons toujours pensé à lui en faisant nos disques et nos spectacles et nous cherchions toujours le moyen de lui faire dire quelques mots pour avoir le plaisir de le retrouver, soit par téléphone, soit en direct ici ou à Los Angeles, et toujours avec la même chaleur.

(*) en voiture avec les Stars Disney!

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3 Comments:

Blogger RF said...

Merci Jeremie pour toute cette lecture.
Saurais-tu si les studios DCVI se trouvent dans Paris ou on aussi demenage a Marne-la-Vallee?
En tous cas continue de nous tenir informes de l'actualite de souris!

3:22 PM  
Blogger RF said...

Excellent article, merci.

3:35 PM  
Blogger Jeremie NOYER said...

Merci Régis!
Pour le moment DCVI est toujours sur Paris, au 41 avenue George V – 75008 PARIS

12:13 PM  

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